Ce procès, tout comme le récent processus de réparation et d’indemnisation lancé par Orange, soulève la question complexe de la réparation, au delà des indemnisations « mesurables ».
Or, un dommage psychique a la particularité de pouvoir être réparé, totalement ou partiellement, par un acte symbolique. Celui-ci revêt des formes différentes selon les victimes (condamnation des auteurs, reconnaissance sociale du dommage, euro symbolique ou indemnisation dissuasive…).
Les violences sociales ou politiques nécessitent une réparation qui s’inscrit aussi dans une symbolique qui va au delà des individus, une réparation socialisée.
Ainsi, le théâtre même de la réparation engage une nouvelle confrontation entre individualisation – tel le choix de processus indemnitaire choisi par Orange – et socialisation.
Là où l’intime et le social sont indémélables, comment concevoir une réparation respectueuse ?
Par le débat.
Nous versons ici une contribution de l’association ASDpro.