- kiki
- ORANGE/OBS
- 2009
- Bouches-du-Rhône
Je précise que je suis fonctionnaire.
Il m’a été signifié en juin 2008, une augmentation de 0,95% (annexe 1) du « salaire global de base » SGB pour l’année 2008, inférieure à l’évolution du point fonction publique sur la même période, augmentation non cohérente avec les résultats mentionnés dans mes entretiens d’évaluation semestriels (annexe 2 conclusions des entretiens de la période), ni avec les retours des clients dont certains élogieux, (Annexe 3 : références, bilan de satisfaction des client.).
De l’aveu même de mon ancien responsable immédiat « il n’était pas normal que l’on s’en prenne à mon salaire ». Sans plus de précision.
Il m’a été signifié en juin 2009, une non augmentation de 0% du « Salaire Global de Base » pour l’année 2009 (annexe 4) courageusement non signée. Mon nouveau responsable immédiat et mon N+2 m’ont confirmé oralement, en entretien sur ma demande le 01/07/2009 que ce n’était pas lié à mes compétences, par ailleurs en progrès, ni à mes résultats, mais à une volonté délibérée de l’entreprise de faire changer les salariés sur le même poste depuis plus de 5 ans. Ceci en totale contradiction avec les règles RH officielle sur l’évolution de la rémunération (cf annexe 1 bis). Je suis donc victime de la politique dite du « Time To Move » (cf annexe 1 Ter tract CFDT)
A contrario, a propos d’un entretien d’embauche ayant eu lieu le 13/02/09 je me suis entendu dire en réunion le 25/02/09 que ma candidature n’était pas prioritaire.
J’ajoute qu’après avoir diminué les effectifs de mon équipe de 3 personnes fin 2009, moins d’un an après nous embauchons décembre 2010, 3 personnes exactement dans la même fonction que la mienne, le même poste a été relancé en appel à candidature pratiquement sans interruption depuis. Cette incohérence démontre que vouloir me faire partir n’était pas une adaptation à la charge de travail de l’équipe.
Il s’agit clairement d’une des composantes de la politique de harcèlement qui a conduit à la mise en examen des 3 plus hauts anciens dirigeant de FT pour "harcèlement managérial collectif" pour la première fois au pénal en juillet 2012.
Politique qui aujourd’hui n’est plus de mise. D’ailleurs pour avoir fourni un travail du même ordre que les années précédentes, j’ai eu en 2010 une augmentation de 2,5% (annexe 5) et du même ordre les années suivantes dans mon nouveau poste où je suis nécessairement moins aguerri.
J’ai saisi les Délégués du Personnel CFDT, mon syndicat (cf extrait question 4 Compte rendu Réunion Délégué du Personnel du 28 Avril 2010 annexe 6 ) d’autant plus que la politique de France Telecom a changé après la vague de suicide et l’avènement de notre nouveau PDG, elle exclu désormais les mobilités contraintes (cf annexe 7). A noter que la réponse de la DRH est un simple rappel des règles, et exclu de fait le malus financier pour incitation à la mobilité. Cela n’a pas été suivi de mesure corrective.
J’ai enfin fait une requête le 16 Mai 2010 par voix hiérarchique demandant un réexamen de ces augmentations (cf annexe 8) restée sans réponse.
Dans cette fonction exercée de septembre 2001 à janvier 2010, sous 4 responsables différents, je n’ai jamais eu que des appréciations satisfaisantes voire mieux.
Hord préjudice direct des non augmentations, J’estime ne pas avoir pu atteindre une promotion à ma portée à cette occasion car j’ai du changerde poste pour ne pas avoir 0% d’augmentation en permanence. préjudice moral également de devoir s’inscrire au Pole emploi interne, refaire un CV, bilan de compétence et autres. Démotivation depuis.