J’ai lancé des alertes par courriel et par téléphone auprès de ma hiérarchie et de la DRH qui sont restés sans effet

  • Jack
  • Orange Filiale
  • 2008

J’ai subi des pressions professionnelles extrêmes dès mai 2008 (j’ai alerté par courriel et par téléphone) et des dénigrements et agressions verbales à partir d’octobre 2009 (témoignages).

J’ai lancé des alertes par courriel et par téléphone auprès de ma hiérarchie et de la DRH qui sont restés sans effet.

Le Président du Conseil d’Administration de la filiale a lancé en avril 2010 une alerte formelle auprès de ma hiérarchie, une réunion a été tenue spécifiquement sur ce sujet. Le président du CA écrivait que je subissais une véritable « inquisition » et que sa croissante préoccupation pour. Tout cela est aussi resté sans effet.

Ne pouvant plus supporter cette situation, j’ai moi-même proposé en Juillet 2010 à mon supérieur hiérarchique de remettre ma démission. Il a refusé.

Convoqué au siège d’Orange à Paris en décembre 2010 juste après un drame familial au prétexte de m’apporter du soutien, mon supérieur hiérarchique et la DRH ont retourné la situation et m’accusant de faire subir un harcèlement à une tierce personne. Ils se sont opposés à me dire de qui il aurait s’agit et se sont opposés à ma demande d’enquête interne (enregistrement audio de cet entretien).

Avant cet entretien, j’avais été convoqué chez le médecin du travail pour faire le point suite au drame que mes enfants et moi venions de subir, elle m’avait déclaré apte et avait téléphoné au DRH pour lui dire « qu’il vaut mieux laisser Monsieur xxxxxxxx sur son poste car il est inutile d’ajouter à leur situation déjà difficile les contraintes d’un changement de lieu » (c’est ce qu’elle a rapporté dans le dossier médical dont j’ai copie)

Pourtant, au cours de cet entretien, la DRH et mon supérieur hiérarchique m’ont sommé de rentrer en France en mars 2011 en se refusant à m’apporter le moindre soutien pour trouver un nouveau poste.

Par la suite, j’ai alerté le défenseur des droits et ai déposé une plainte pénale pour harcèlement moral.

Les représentants de la « mission nationale de soutien et de médiation » ont demandé à me recevoir en Octobre 2013. Pendant 4 heures, ils ont nié l’existence des faits (par exemple, ils ont nié l’alerte formelle lancée par la président du CA) et, après cela m’ont lu une lettre d’accusation mensongère et diffamatoire, lettre datant de novembre 2010 (donc 3 ans auparavant), émanant d’une personne sans aucun lien avec Orange m’accusant de faire subir un harcèlement à une tierce personne elle aussi sans aucun lien avec Orange, lettre dont je n’avais jamais eu connaissance auparavant.

Un représentant syndical a été témoin de cet entretien et a établi une attestation. Il s’est offusqué qu’Orange fasse usage d’éléments de ma vie privée totalement extérieurs à l’Entreprise, offusqué du caractère diffamatoire, offusqué que, si l’Entreprise avait eu des éléments tangibles 3 ans auparavant, elle n’ait pas pris de mesures de protection à l’époque.

Cela a provoqué un choc psychologique extrême qui, selon les experts psychiatres mandatés par la justice, a entraîné un état de stress post-traumatique. Après une longue procédure, le Tribunal Administratif a ordonné la reconnaissance d’Accident de Service imputable au service. Orange a fait appel de ce jugement.
J’ai déposé plainte avec constitution de partie civile, l’instruction est en cours.