- M.D.
- Orange
- 2010
- Pas-de-Calais
Je souhaite faire partie des victimes de la stratégie d’Orange. En effet, en septembre 2010 j’ai fais un burn out qui m a valu de devoir rester prostrée chez moi 3 ans. Au moment de devoir reprendre à mi temps thérapeutique, je ne me sentais pas capable de réintégrer car on m’imposait de reprendre en boutique. Donc j ai pris 3 ans de congés sans solde (en disponibilité) afin de me reconstruire. Quand j’ai finalement voulu réintégrer 3 ans plus tard, on m a fait comprendre que je n’étais pas la bienvenue. Je vous soumettrais les mails qu’ils se sont envoyés entre RH et qu’ils m ont transféré par erreur. Bref, je suis écœurée des pratiques de Orange. J’attends que vous me contactiez afin que vous m’expliquiez ce que je dois faire.
Je recevais des sms chez moi quand j’avais déjà terminé mon travail. Ces sms me stipulaient que je n’avais pas atteint mes objectifs sur certains items. Nous avons subi une agression à la boutique de Noyelles Godault. Ce qui m a valu de ne plus jamais vouloir revenir dans cette boutique car cela m’a traumatisée et lorsque j’ai appelé le responsable de boutique de l’époque plusieurs mois après. Je lui ai demandé s’il avait déclaré cet incident ? Il m a dit je ne m’en souviens plus. Alors que cet incident a été un fait très très marquant dans cette boutique, puisque ils avaient dû engager un vigile externe pour veiller à ce que ce client virulent et violent ne revienne nous agresser.
Je me suis arrêtée 3 ans et lorsque j’ai été obligée de reprendre à mi temps thérapeutique sur préconisations de la sécu, je ne m’en sentais pas capable donc j ai préféré prendre une dispo de 3 ans pour me reconstruire. Au bout de 2ans et demi j ai repris contact avec les RH de l’AD afin de leur signifier que je souhaiter réintégrer dans 6 mois mais surtout plus à l’AD en boutique, au vu du traumatisme subi. Ils m ont mise en relation avec une conseillère Orange Avenir qui était censée m’aider a trouver un poste dans d autres unités. Mais je sentais bien que quelquechose clochait. Elle me disait toujours de ne pas dire tout ce que je pensais à propos des pratiques en internes .
Puis est arrivée la date effective de ma reprise. J’ai dû reprendre en boutique mais en restant toujours en accueil car j étais toujours dans l’attente d un poste dans une autre unité. Je postulais toujours mais je ne parvenais pas à être retenue .
Une semaine après ma reprise j’ai dû faire une visite chez le médecin du travail de l’AD qui m a dit texto « vous ne nous facilitez pas le tâche ». Selon eux il aurait fallu que je sois en invalidité. Or lorsque j’étais en ALD, j’ai vu une psychiatre qui m’a dit qu’en fait j’étais juste atteint d’agoraphobie invalidante dû à un stress. Cela ne faisait pas de moi une personne Invalide ou inapte à travailler. J ai cependant maintenu que je ne voulais plus être en boutique à cause du stress occasionné par les objectifs que l’on nous fixe et la pression qu on nous met pour les atteindre. J’ai donc postulé sur plusieurs postes à l’UPR mais ma candidature n’a ps ete retenue. La RH de proximité de l’AD m a fait une dernière suggestion de poste cette fois ci à l’AE en le donnant les coordonnées de la RH de proximité de l’AE à contacter.
Je fais ce qu elle me dit. Et cette dernière me demande de lui envoyer ma candidature par mail. Et le lendemain, je reçois un mail qui ne m étais pas destiné et qui signifiait au responsable du service dans lequel je devais postuler à l’AE : « cette personne va postuler, ne perd pas ton temps avec elle ». J’ai d’abord été terrassée au point d aller consulter mon médecin qui m a soutenu et m a donné un traitement pour le soulager de cette anxiété. J’ai fini par me battre en consultant les syndicats. J ai exigé d avoir des explications mais tous se lancaient « la patate chaude » .
J’ai postuler à nouveau à l’UPR et comme par magie ma candidature a été retenue. Mais j’ai tout de même exigé d avoir des explications. J’ai obtenu après 3 mois d attente un entretien avec Mme K. qui est la directrice de la DO Nord (en 2016 ). Elle m a reçu et lorsque je lui ai exposé les faits avec le mail à l’appui, elle m a dit que c’était grave. Je lui ai demandé que comptez vous faire, elle m a dit qu elle en toucherait juste un mot aux personnes concernées.
J ai donc consulté un avocat qui a envoyé des courriels, lesquels sont restés sans réponse. Je n ai pas poursuivi par manque de moyens et d’énergie. Mais aujourd’hui j’ai l occasion grâce à ce procès de jeter un pavé dans la marre. Je souhaite être entendue sur les pratiques d’Orange et sur la manière dont on est traité par certaines personnes.
J’ai perdu ma santé, mon argent et mon énergie à cause de ces pratiques .