Cette lettre m’a redonnée la dignité de salariée que j’avais perdue, n’étant plus alors qu’un code identifiant, baladée de service en service CSRH.

  • Annie
  • ORANGE
  • 2010
  • Val-de-Marne

Je pense que la procédure pénale envers le Directeur de l’établissement de Besançon fait réfléchir les autres directeurs sur leur responsabilité de la détresse psychologique de leurs salariés actifs et malades.

Personnellement, après mon traitement à l’Institut Curie, mon activité avait été supprimée et je me suis sentie isolée et rejetée, sans accompagnement de mon établissement, ni sur la suppression d’activité que j’aimais, ni sur le suivi de ma demande en Congé Longue Maladie et Longue Durée depuis juin 2009.

En vrai galère depuis septembre 2009 et je pense que ma nouvelle récidive de janvier n’y est pas étrangère !!!

J’ai alerté mes responsables hiérarchiques, RH qui savaient ma désespérance mais demeuraient passifs parce que ma situation de salariée malade ne dépendait pas d’eux mais de la décision du Centre Médical de Paris, lequel cruel sous les dossiers.

En fait, je n’étais plus actif et en tant que malade, je n’avais plus de soutien puisque personne ne se sentait responsable. On me savait désespérée, mais on laissait faire, "ça finira par s’arranger" disait-on !

La procédure pénale de l’Inspection du Travail a dû faire réfléchir car pour la première fois le 19 mars 2010, j’ai reçu une lettre du CSRH de Melun accusant réception de ma demande de Congé Longue Durée et me plaçant en CLD par anticipation pour les six mois à venir.

Enfin, une lettre qui accusait réception et qui régularisait ma situation administrative sur une longue période, me rassurant pour les mois à venir. Cette lettre m’a redonnée la dignité de salariée que j’avais perdue, n’étant plus alors qu’un code identifiant, baladée de service en service CSRH.

Encore merci pour vos actions.