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Je souhaite me porter Partie Civile dans le Procès de Didier Lombard car les années de 2007 à 2010 ont été parmi les années les plus exécrables de ma carrière à Orange France Télécom. Je vais vous expliquer les faits qui me conduisent à l’obligation de rejoindre la plainte initié par le syndicat Sud PTT.
La fin de l’année 2006 ou le début de l’année 2007, j’ai participé en qualité de militant à la défense du premier petit service du 12 « les renseignements » que la DTSO a fermé à Langon en Gironde… Je me souviens de cette collègue qui a coupé ses cheveux en natte pour les remettre à la direction. Quel symbole dans ce geste ? Remettre ses cheveux à son bourreau…
Depuis j’ai travaillé avec elle à partir de février 2009 car même si nous travaillions dans deux services très différents, nous avons été « restructurés » dans le cadre de la même opération appelée Convergence sur Bordeaux. Nous avons été dans la même unité car elle est partie à la retraite voici deux ans environ. Je sais qu’elle ne s’habille en noir ou en très sombre que depuis la fermeture du site de Langon début 2007 ceci au moins pour venir au travail. Je ne connais pas de collègue plus douce, serviable et gentille qu’elle. Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de fois ou je repense à son geste. Elle habitait vers Langon, prenait le train tous les matins ceci pour 30 mn de trajet ferroviaire, ensuite elle prenait le tramway à la gare pendant 15 mn et descendait habituellement place de la Bourse.
Moi je l’apercevais souvent en point de mire dans la rue St Remy ou dans la rue Porte Dijaux car je viens tous les jours à vélo au boulot. ll lui restait encore 15 minutes à pied pour rejoindre son plateau. Elle à fait ce trajet depuis cette fermeture de Langon jusqu’à son départ à la retraite… elle l’a subi pendant près de 10 ans.
En 2007 j’étais secrétaire du Chsct de l’AVSC SOA (Agence Ventes services et Clients du Sud Ouest Atlantique) Zone Aquitaine. Cette AVSCSOA venait juste d’être créer suite à la fusion de l’AVSC Aquitaine avec celle du Limousin Poitou Charente. Bien entendu suite à cette fusion, il fallait faire la chasse à tous les possibles doublons dans les services et surtout réaliser des économies d’échelle dans tous les services. Le directeur en charge de la nouvelle Agence AVSC Soa et le DRH étaient précédemment en charge de celle du Limousin Poitou Charentes. Cela explique que les réorganisations ont d’abord démarré sur l’Aquitaine mais les services de l’ex AVSC LPC n’ont pas été oubliés par la suite.
L’année 2007 avait très bien démarré pour les collègues du service de gestion d’Anglet dit ADC car lors de la galette, moment de convivialité en janvier 2007, le nouveau directeur Benoit H., était venu félicité les collègues d’Anglet pour la qualité et la production de leur service. Vous êtes les meilleurs ! Si ce n’est qu’à peine la période des étrennes achevée, l’entreprise présentait devant les instances CE et Chsct le projet de fermeture de ce service. Les collègues de ce service avait déjà subi pour partie, la fermeture du service 1014 et aujourd’hui c’était au tour du service de gestion. Benoit H. et la direction de la DTSO avaient décidé une autre répartition des activités sur la plaque Bayonne Anglet Biarritz… Il fallait rayer de la carte l’AVSC Soa de ce secteur et concentrait les salariés vers un service Wanadoo à Anglet. Comme le volontariat n’avait pas fonctionné pour remplir ce nouveau service, il fallait fermer des services adjacents comme les renseignements à Bayonne et le service de l’ADC d’environ une trentaine de salariés, composé essentiellement de femmes.
Je me souviens du désarroi de mes collègues lorsque je suis passé les voir après que cette décision de fermeture soit prise. Les collègues expérimentés dans le métier ne pouvaient comprendre cette décision inique. Certaines collègues pleuraient, l’angoisse du lendemain professionnel était présent chez tous les salariés. Coté direction, que ce soit au CE Dtso ou au Chsct, il était impossible de discuter et de négocier. Les représentants du personnel dans les instances étaient méprisés alors que nous ne faisions que notre rôle de défendre les collègues. J’ai été contraint avec les élus du Chsct de recourir et à mandater une expertise au niveau du Chsct pour défendre les conditions de travail des collègues. Je garde en mémoire les échanges houleux avec la direction, ses menaces à l’encontre d’autres services internes car une expertise coute cher. Il y aurait moins d’argent pour la promotion, les primes et l’équipement des services car l’argent qui servira à payer l’expertise n’ira pas ailleurs au niveau de l’AVSC Soa. J’ai été confronté dans cette épreuve comme dans les autres que j’évoquerai plus tard, à sans cesse à du chantage de la part de la hiérarchie. Comme l’entreprise n’avait pas pu empêcher le vote de l’expertise, elle a décidé de la contester devant le tribunal d’instance de Bordeaux.
J’embauche à 8H30 sur le site de Bordeaux des Pins car j’appartiens au service du 1014. J’ai à peine posé ma bicyclette que trois ou quatre collègues, affolés, viennent me prévenir que depuis 8H, un huissier de justice sollicite tous les salariés masculins qui entrent au travail pour identifier Monsieur Eric C.. Qu’as-tu fait Eric ? T’as quoi comme soucis, me disent-ils ? Cet huissier avait pour mission, pour le compte de la direction de me notifier la procédure de contestation de l’expertise. Elle aurait pu choisir la voie de la notification postale par Accusé de Réception. Non elle avait préféré l’utilisation de l’huissier qui lui coutait plus cher alors qu’elle vantait médiatiquement les bienfaits de ses plans d’économie interne. Mr Benoit H. directeur, Mr Christophe H. DRH, Mr P M. adjoint DRH, un des trois, aurait pu prévenir le secrétaire du Chsct de la méthode utilisée pour contester l’expertise qui est totalement possible par l’employeur. Non rien n’avait filtré. Que cherchaient ils par cette méthode de l’huissier ? M’intimider ? Me faire peur ? Me faire passer pour qui auprès des collègues ? Me discréditer ? M’Humilier ? Je ne l’ai jamais su et ils n’ont pas répondu quand je les ai questionné plus tard. Je me suis donc approché de la porte d’entrée sans savoir pourquoi un huissier cherchait impérativement à me voir. Lorsqu’il m’a remis son pli, j’ai vite compris et je suis parti rassurer les collègues que mes ennuis provenaient du nouveau directeur dans le cadre de mes fonctions de secrétaire du Chsct.
J’ai été obligé de prendre un avocat pour représenter le comité Chsct en justice. Avec les élus du Chsct, les collègues de l’Adc, nous avons travaillé à la défense de cette expertise. Nous étions sur une expertise technique et il fallait expliquer toute l’argumentation à l’avocat. Cela ne fut pas une chose facile car chaque entreprise utilise en interne un langage particulier et de très nombreux sigles. Relire sa prose, la corriger fut un travail fastidieux mais obligatoire car je savais que les collègues d’Anglet espéraient beaucoup de cette expertise. Il fallait démontrer au juge qu’elle était justifiée. J’ai rencontré à de nombreuses reprises l’avocat et pas seulement dans mes horaires de travail.
Ensuite, j’ai connu les travées du Tribunal de Grande Instance de Bordeaux. Je suis allé à chaque convocation avec l’avocat. La direction de l’Avsc Soa n’a jamais été présente. Elle était toujours représentée par l’avocat de l’entreprise. A la question du juge, les parties sont-elles présentes ? Je répondais oui le secrétaire du Chsct est présent et nous attendons votre décision avec impatience. La direction ne s’est jamais présentée. L’argument principal de la direction était de dire que cette expertise ne concernait que 3% des effectifs de l’agence…C’était donc portion congrue et l’entreprise renvoyait aux collègues tous son mépris…Bien entendu le juge a confirmé le bien-fondé de cette expertise.
Lors de l’examen de l’expertise par le comité Chsct, les collègues de Bayonne (une vingtaine) s’étaient déplacés en masse soit à 90%. Le directeur ne voulait pas les écouter et les collègues basques ont envahi la salle de réunion. La direction a été obligée de les écouter pendant au moins une heure. Chacune (ce service était féminin à 2 ou 3 exceptions) a pris la parole pour exiger des explications, des justifications pour cette fermeture de service. J’entends encore le bruit de leur poing sur les tables car la direction ne voulait ou ne pouvait rien leur répondre tant leurs arguments étaient justifiés…
Cette expertise a retardée de 6 à 9 mois cette restructuration mais l’expertise a surtout démontré l’irrationalité ou l’absurdité de cette mesure pour l’entreprise et les compétences métiers qu’elles possédaient et qu’elles perdaient…Bien évidemment le service ADV de Bayonne a été fermé, l’entreprise avait gagné mais nos collègues avaient gardé toute leur dignité…
Ce service travaillait en mixte grosso modo sur une plage de 8 h à 18H. Ils allaient rejoindre l’Uat sur des horaires du lundi au samedi de 8H à 20H. Il n’y avait plus de travail sur un régime mixte. La majorité des collègues tournait autour de la cinquantaine en matière d’âge, il s’agissait d’un métier technique, il fallait tout réapprendre pour la plupart…Une seule collègue, en raison d’une problématique sociale indiscutable avait pu garder son ancienne activité. Deux ou trois collègues qui avaient 3 enfants, avaient renoncé à travailler pour entrer dans le dispositif retraite pour trois enfants des fonctionnaires et se sauver de cet entreprise qui leur voulait du mal. Les autres, ils redémarraient sur un nouveau métier. Ils étaient au Commercial, ils allaient d’office sur le technique…Leurs technicités et leurs compétences commerciales étaient perdus, ils repartaient à zéro, il fallait faire de nouveau ses preuves, il en était de même pour les perspectives d’évolution et de promotion. Les risques psycho sociaux sur le personnel, mis en avant par l’expertise n’ont jamais été entendus par la direction….
Comme Benoit H. avait très bien travaillé et rempli sa mission : la fusion (Aquitaine et Limousin Poitou Charentes) et le début des restructurations de services comme la fermeture de l’ADV de Bayonne, il a été rejoindre un autre poste au national dans le cadre d’une promotion….
Je souhaite aussi rappeler que même si cela a démarré avant 2007, la chasse à la maman à trois enfants et plus, se poursuivait… Comme j’étais représentant du personnel dans une unité commerciale ou les femmes sont plus nombreuses que les hommes mais que sur les métiers d’exécution. Plus vous montez dans la hiérarchie et moins les femmes sont nombreuses… j’ai accompagné à des entretiens de négociation quelques collègues féminines. Les services RH les relançaient régulièrement… Attention si vous partez maintenant vous n’aurez pas de décote, l’entreprise peut vous accompagner… Je ne sais pas comment il est possible de qualifier de telles pratiques mais je sais qu’on les convoquer trop régulièrement pour les convaincre de saisir cette opportunité…
De nombreuses collègues ont très mal vécu ces convocations obligatoires pour les faire quitter leur entreprise.
Si Benoit H. avait bien rempli sa mission, son successeur arrivait avec une autre mission et un autre projet de restructuration…
Je me souviens, en début 2007, aussi de l’arrivée des 14 collègues de Pages Jaunes sur le métier du 1014. Ce service était situé à St Laurent soit à 50 kms de Bordeaux. Le site avait été vendu et le service s’installait à Eysines dans la banlieue de Bordeaux. Mais en 2007, France Télécom, en pleine crise financière, vendait cette filiale et son personnel à un fond de Pensions… Il y avait quatorze fonctionnaires de Pages Jaunes qui refusaient d’abandonner leur statut pour travailler dans une entreprise sous convention privée. Après différentes tractations, Ils retrouvaient un « job » dans la maison mère : Première proposition le 1014, seconde proposition le 1014 et troisième proposition le 1014. Eux qui travaillaient sur l’annuaire, rejoignaient le service commercial du 1014. Pour certains l’apprentissage fut difficile et l’entreprise ne leur proposait que les horaires les plus détestables soit les tardifs et les samedis…
J’ai été obligé d’intervenir pour rappeler que les accords Oartt étaient pour tous les agents y compris pour eux. Je me souviens du collègue Michel qui souffrait à s’adapter à ce nouveau métier et à ces nouveaux horaires inconnus chez Pages Jaunes. Il souffrait de diabète et un jour, en pleine crise de souffrance, il a eu envie de faire la peau à toute la hiérarchie présente. J’ai été obligé de le prendre en charge, de le calmer, de lui faire 1oo fois le tour du parking des Pins en demandant à un autre élu de prévenir la hiérarchie et à l’autoriser à aller voir son médecin en urgence. A son retour, un aménagement de poste était enfin trouvé…
Nos 14 collègues de Pages Jaunes ont eu beaucoup de mérite à résister au rouleau compresseur Orange France Télécom.
Comme Benoit H. avait été promu sur un poste national, les restructurations se poursuivaient car le directeur régional P C. s’était inscrit dans un projet national appelé Convergence. Il consistait à regrouper dans une même unité les service du fixe 1014 et 1013, les services internet Wanadoo, les services de la filiale Mobile Orange sur un même site et plateaux soit environ 500 salariés. C’est donc la nouvelle directrice d’unité Mme Dominique Minjot qui s y est Collé avec une porteuse de Projet Mme Patricia G.. Il n’a même pas été possible de voter une expertise pour détecter les risques psycho sociaux et les conséquences métiers et sociales chez le personnel. Le dossier Convergence n’a été présenté que devant l’unité du CCOR SOA qui devait prendre en charge Convergence. Les salariés du 1014 devaient rejoindre le nouveau service Convergence en trois vagues et tout le monde devait rejoindre le CCOR Soa avant le mois d’Août car ensuite il fallait figé la base électorale de toutes les unités afin de procéder aux élections professionnelles.
J’ai fait parti de la troisième et dernière vague de fin janvier 2009 car on votait pour les IRP mi janvier 2009. J’ai été élu délégué du personnel pour 15 jours sur l’Avsc Soa car ensuite je démissionnais de mon poste d’élu DP, pour respecter ma parole et suivre mes collègues du 1014 dans la galère Convergence du CCOR Soa. Lorsque j’ai démissionné du poste de DP et de secrétaire du Chsct de l’Avsc Soa, j ai rappelé à l’entreprise que je n’étais plus convoqué aux visites médicales depuis 3 ans et qu’il en était de même pour l’entretien individuel annuel ainsi que pour ma notation car je suis fonctionnaire.
En effet depuis 2005, comme j’étais DP et secrétaire du Chsct, mes fonctions et obligations syndicales se situaient autour de 65% à 70%, j’avais constaté à partir de 2007 que pour les 30% 35% restant, l’entreprise ne me donnait plus de travail. Si en 2005 et 2006, on avait aménagé mon poste de travail pour tenir compte de mes activités syndicales, à partir de 2007 suite à un changement managérial (mon manager et l’équipe du 1014 à laquelle j’appartenais, avait rejoint le service du 1016), j’avais été rattaché hiérarchiquement à une nouvelle responsable d’équipe. J’avais toujours une position de travail, un micro ordinateur et aussi un téléphone. Comme je suis un non cadre et donc un subalterne, j’étais en attente d’un travail à fournir mais qui ne venait pas.
Comme j’étais en attente d’un travail qui n’arrivait pas, j’en profitais pour écrire mes procès-verbaux, les comptes rendus de visite de site que je faisais avec les élus trimestriellement et les questions des délégués du personnel. J’étais donc sur ma position de travail et sur mes horaires de travail quand j’étais hors délégation. Je me sentais épié. J’étais régulièrement questionné par la hiérarchie pour savoir si j’étais en délégation syndicale ou pas ? Je répondais négativement vu que je n’avais pas déposé de bons de délégation et que de plus, j’étais sur ma position de travail en attente d’un travail pour l’entreprise.
Car en effet faute d’approvisionnement en travail par France Télécom, je m’occupais à des tâches liées à mes mandats comme la rédaction des procès-verbaux des séances de Chsct en qualité de secrétaire …Voulait-on me pousser à la faute pendant ce temps de travail ou je n’étais pas en délégation ? J’en suis persuadé aussi je m’appliquais à rester sur ma position de travail lorsque je n’étais pas en délégation syndicale ou en réunion à la demande de l’entreprise.
J’ai participé en février 2009 à la formation pour rejoindre le nouveau métier de conseiller multi univers du projet Convergence sur lequel je considère avoir été muté d’office après avoir démissionné de tous mes deux mandats syndicaux. J’ai de nouveau été convoqué à une visite médicale car je l’avais conditionnée dans le document de démission.
La formation était dans le cadre d’un parcours de professionnalisation. Elle a duré un mois au moins. Comme il s’agissait de la dernière formation pour intégrer Convergence, elle était composée des salariés les moins enthousiastes à rejoindre ce nouveau métier. La moitié du temps, nous avions parmi nous la responsable du service Formation qui participait à la formation plus pour nous observer et nous contrôler que pour en vérifier le contenu. Nous en avons eu la preuve lors d’une pause ou elle avait oublié de verrouiller son micro portable ! Elle émettait des rapports sur l’avancée de notre professionnalisme et nos comportements dans ce nouveau métier. Je n’avais plus aucun mandat et mon syndicat rencontra de nombreuses difficultés pour me faire détacher une seule journée pour assister au CE DTSO et remplacer exceptionnellement le titulaire de la fonction responsable syndical des élus Sud.
Après la formation, j’ai été en « pépinière »pendant 4 semaines pour m’habituer à ces nouveaux appels des clients surtout en provenance de l’univers mobile. Je suis parti en vacance 15 jours et a mon retour, j’ai été désigné par mon syndicat comme délégué syndical. J’ai été élu au Chsct et aussi désigné à l’unanimité comme en 2005 et 2007 comme secrétaire du CHSCT de ma nouvelle unité le CCOR SOA fin mai 2009.
J’ai bataillé avec l’entreprise et en particulier avec le DRH de l’époque pour faire appliquer le code du travail et les usages prévus dans l’entreprise coté CHSCT. Je faisais voté un calendrier de visites inspection chaque trimestre. Si dans mon ancienne unité AVSC SOA, les visites inspection se faisaient hors temps de délégation (voir PV Chsct PJ N°) cela n’était plus le cas au CCOR Soa, le DRH F Deschamps faisait appliquer l’inverse. J’ai été ravi de lui signifier en décembre 2009, les points actés de la négociation Stress présidé par O Barberot (voir PV Chsct PJ N°) « La direction rappellera au réseau des responsables des relations sociales que le temps des visites des services ainsi que le temps de déplacement pour ces mêmes visites, est du temps de travail en dehors du temps de délégation et du temps de préparation. » Idem, j’ai été obligé de batailler pour obtenir le PC Portable que le directeur régional de l’époque P Coat, avait décidé de fournir à chaque secrétaire de Chsct.
Ensuite ma directrice Mme D M., m’a déclaré en tête à tête que j’étais responsable de la maladie soit de la dépression du DRH. J’ai su lui répondre que j’en doutais beaucoup. J’étais surpris qu’elle puisse dévoiler la nature de l’arrêt maladie d’un salarié (son DRH en l’occurrence) surtout que j’étais persuadé qu’elle était dû à d’autres causes…Mes relations en qualité de secrétaire du Chsct avec la directrice du CCOR Soa comme présidente du Chsct furent exécrables. Je fus traité de vicieux en séance de chsct et parfois nous n’arrivions même pas à établir un ordre du jour du CHSCT conjoint et donc en commun.
J’ai aussi été contrôlé par le responsable des relations sociales Mr Jean François P. qui a souhaité vérifier pour ne pas dire éplucher si tous mes bons Orme et mes heures délégation étaient corrects. Il a examiné toutes mes délégations sur 6 à 12 mois…
Au même moment, l’entreprise a souhaité fermé deux sites des renseignements 118712 de Marmande et de Perpignan. En qualité de secrétaire j’ai été amené à faire voter une demande d’expertise (voir PV Chsct PJ N°). Les collegues de ces deux sites étaient en pleine détresse. Je me souviens de cet été ou j’ai été amené à négocier le cahier des charges de l’expertise avec F Deschamps qui minorait toutes les interventions de l’expert afin que cette expertise coute le moins cher au CCOR Soa.
Je ne raconte pas la suite dans la mesure ou la plainte concerne les années de 2007 à 2010.
Depuis mon entrée au PTT en 1989, je n’ai eu aucune évolution professionnelle, je n’ai même pas perçu la totalité du parcours de professionnalisation mis en œuvre dans le cadre du Projet Convergence en 2008 2009 sur Bordeaux alors que l’entreprise l’a jugé comme terminé dans l’application formation(PJ N°). J’ai perçu la moitié de cette prime en janvier 2015 grâce à une conversation avec le délégué syndical CGT (Pierre Veysset) qui l’avait perçue 6 mois auparavant. Pourquoi la DRH du SCOSO ne m’a pas renseigné spontanément suite à cette décision prise pour le collègue de la CGT ? J’ai été obligé de renouveler ma requête par 2 fois pour obtenir cette moitié de prime ! (courriel en PJ).
J’ai manifesté le désir d’évoluer vers certains métiers en particulier la prévention, les métiers RH mais toujours vainement…
Je réponds régulièrement à la hiérarchie quand elle me questionne « Comment ca-va ou allez-vous bien » Je leur dis « Bien comme un salarié sans aucun avenir professionnel dans l’entreprise » ceci depuis des années. Certains cadres supérieurs se souvenant de cette réponse, préfèrent aujourd’hui me saluer sans s’enquérir de mon état de santé…
J’estime que l’entreprise n’a pas confiance en moi et pense que je ne suis pas en capacité de pouvoir changer de posture ! A ce jour, je suis toujours sans aucune promotion à Orange malgré un accord reconnaissance des compétences et des qualifications signé en 2017 qui stipule dans son art 1.3 « la situation des personnes n’ayant pas bénéficié d’une promotion depuis plus de 10 ans sera examinée au cas par cas au sein de chaque DO » soit la DOSO pour le requérant que je suis !