- Marie
- Orange
- 2009
- Val-de-Marne
Bonjour,
Pendant la période concernée par le procès j’étais déléguée du personnel et secrétaire du CHSCT de l’UPR Idf.
En tant que représentant du personnel, j’ai été le réceptacle et la courroie de transmission des souffrances au travail de nos collègues
tout en ayant à souffrir en tant que salariée des diverses pressions au départ (messages incessants, réunions "publicitaires" RHs, etc).
Quand je dis que j’étais la "courroie de transmission", nous prêchions dans le désert ou parlions à des murs. Bref, nous n’étions jamais entendus.
Si je peux entendre que mon engagement dans ces instances était un libre choix de ma part, je n’avais à aucun moment imaginé être confrontée à autant de souffrances d’un côté et à un tel mur de l’autre.
Cette période a eu bien évidemment des répercussions sur ma vie personnelle et familiale.
En tant que secrétaire du CHSCT, avec les autres élus, dans le contexte pesant de l’époque nous avons été amenés à diligenter une expertise pour risque grave.
Le rapport de cette expertise réalisée par le cabinet Eretra est daté de mars 2010.
Cette expertise avait été déclenchée par une alerte lors d’une visite de site des élus CHSCT avec le service de santé au travail le 30/01/2009.
La demande d’expertise a été effective lors du CHSCT du 29/04/2009. Cette demande avait été contestée par la direction, le TGI a ordonné l’exécution de la délibération en référé du 8/07/2009.
Il est probable que les élus SUD encore en activité vous auront transmis ce rapport d’expertise qui avait à l’époque largement alimenté le document de l’inspection du travail.
Si tel n’est pas le cas, je peux rechercher le rapport et vous le transmettre.
Considérant avoir subi un préjudice moral, du simple fait que j’ai été exposée au harcèlement institutionnel de la direction, je souhaite me porter partie civile dans ce procès. Merci, si nécessaire, de me renvoyer l’imprimé à remplir.