- Pascal F.
- Orange
- 2010
- Nord
Je faisais partie à l’époque d’une équipe en vente Entreprises en région de Lille et dès 2008, j’ai subi une grande persécution et acharnement de la part de mes hiérarchiques directs sans vraiment comprendre ce qui était en train de m’arriver car pour moi, j’étais plus que performant dans mon poste et délivrais mes chiffres et objectifs sixés...
Leur but était donc de me déstabiliser et de me «virer» et ce sans aucun accompagnement et explications «factuelles» (que du ressenti négatif).
J’ai tenu à ce rythme 2 ans pourtant et j’ai lutté, tant j’étais attaché à la culture et aux valeurs de mon entreprise et maison mère France Télécom et que j’aimais mon métier?
On m’a même forcé à faire des choses hors règlementation et non éthique, chose que j’ai refusé de faire, mais que certains se sont chargés de faire à ma place.
Dès lors, je dérangeais et devenais trop «dangereux» pour eux.
Le 2 janvier 2010, à mon retour de congé de fin d’année, j’ai constaté que mon portefeuille client n’existait plus et après m’être renseigné avait été dispatcher vers d’autres vendeurs et tout cela «dans mon dos» et sans information...
Je me retrouvais donc sans activité et lorsque je suis allé demander des explications à mon N+2, il m’a texto répondu... «casse toi, je ne te donne pas 6 mois mais 1 mois» !!!
On m’a trouvé par l’intermédiaire du DRH une «mission» temporaire au département marketing et 2 mois plus tard, le 31 mars 2010, j’ai sombré dans une forte dépression et en «burn-out»...
Arrêt de travail jusqu’au 10 mai 2011 avec suivi thérapeutique en psychiatrie et traitement fort en anti-dépresseurs...
J’étais devenu une véritable «larve« et tout me faisait peur.
Le 11 mai 2011 pourtant, j’ai été contraint de reprendre mon travail et à mi-temps thérapeutique et ce jusqu’au 10 mais 2012, bien que mon état de santé n’était pas amélioré mais seulement, par contrainte, car la Mutuelle ne comblait plus mon manque à gagner et que je passais donc à demi-traitement alors que j’avais encore 3 enfants en études supérieures et que je ne pouvais me le permettre...
On m’a donc muté sur un autre poste «sans intérêt» et ce durant un an, puis çà a continué de nouveau... Mon nouveau responsable me demander d’abandonner cette activité que je commençais à maîtriser, afin de renforcer une équipe à compétence technique (alors que j’étais «commercial»). On m’a changer de travail 3 fois en 2 ans !!! Et là j’en pouvais plus... J’ai même rencontré le directeur régional en recrutement pour lui annoncer mon souhait de démissionner (alors que je suis fonctionnaire d’Etat). Heureusement qu’il m’a orienté vers la sphère publique et mieux pour moi d’abandonner «orange»...
Ainsi, en décembre 2014, je me suis retrouvé chargé de mission en associatif, avec une mutation géographique, mais un salaire et une activité à 60%...
Je pourrais vous écrire une livre entier, mais je me pose là pour le moment. Je me tiens à votre disposition pour vous en dire plus et en détail et bien entendu pour témoigner car pour moi cela m’a conduit au «chaos» et à l’«anéantissement» et a même détruit tout ce qui était autour de moi, à commencer par ma famille...
En effet, cette situation m’a mené à une séparation, puis un divorce (09/2012) mes trois enfants et mon épouse ont beaucoup souffert également durant ces longues années et ils souffrent encore, tout comme moi 10 ans après !
Mon entourage ne me reconnait plus... je n’étais plus la personne qu’ils avaient connu.
Je ne souhaite pas cela à personne, même à mon pire ennemi...
J’ai encore et toujours des séquelles et tout est encore bien présent en motet régulièrement devant mon sommeil cela ressort par de sombres cauchemars...
M. Lombard et ses associé doivent à présent payer pour tout le mal commis...
Cela me pèse beaucoup de me remémorer ces faits...
Je demande à ce titre réparation pour ma famille et pour moi-même.
Fait à Paris, le 11 août 2019.